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Table des matières

Vous avez acheté un nouvel appareil photo (ou vous projeter d’en acheter un), et maintenant vous voulez apprendre à l’utiliser pour capturer de magnifiques images, ou être sur d’acheter le modèle qui vous conviendra le mieux.

 

Portrait de Nicolas Navrot, fondateur de Ned Photographie et de l'agence photo bellecour
Nicolas Navrot, photographe et directeur de Ned Photographie

Vous êtes sur le point de faire un saut dans le monde fascinant de la photographie ? Ce guide est là pour vous accompagner pas à pas, que vous soyez au stade de choisir votre premier appareil ou déjà équipé mais cherchant à progresser. On abordera ensemble le choix du matériel, l’importance de pratiquer, les erreurs courantes des débutants, et même des conseils pour peaufiner vos photos avec la retouche. Allez, on commence !

 

De l’achat de votre premier boîtier jusqu’à la pratique en tant qu’intermédiaire, par ou commencer ?

 

Je m’appelle Nicolas Navrot, plus communément appelé par mon nom d’artiste photographe : NED. Derrière ce pseudo se cache surtout ma passion pour la photographie depuis 2016, et une connaissance poussée pour le terrain et la photographie de la ville de Lyon, que je parcours en long et en large depuis 2016.

 

Nicolas donne indication a de smodèles
J’accompagne pendant des stages photos inédits des dizaines de passionnés qui veulent apprendre la prise de vue.

 

Tout comme vous, j’ai commencé en tant qu’autodidacte depuis mes 16 ans et aujourd’hui, j’accompagne en tant que formateur photo des milliers d’élèves depuis 2016 à travers mes stages et workshops, et des sorties d’initiation au sein de mon collectif Lyon Sortie Photo. Ayant remporté plusieurs prix de photographie, cela n’a jamais été une motivation en soi, ce qui me fait le plus plaisir et d’aider et d’accompagner les élèves dans leur cheminement photographique.

 

C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui mes conseils et astuces pour vous guider tout au long de votre périple photographique.

 

Le but : ne pas tomber dans les écueils auxquels chacun fait face dans sa vie de photographe amateurs, et vous éviter les quelques embûches importantes que peu de gens vous mentionneront pour diverses raisons.

 

1. Identifier votre besoin : les boîtiers, objectifs et accessoires. Lesquels sont fait pour vous ?

 

Avant de commencer avec un appareil, il y a le problème du choix du boîtier photo.

Chaque photographe (débutant, intermédiaire, ou expérimenté) va avoir une pratique différente.  Le mieux est de savoir ce que l’on a besoin. Mais bon, c’est pas toujours facile.

 

Illustration en style BD d'un photographe débutant hésitant entre différents appareils photo en magasin

Certains vont avoir besoin d’une grande polyvalence sur leur couple matériel-objectif, tandis que d’autre auront du matériel spécifique adapté à leur pratique (en basse lumière par exemple, certains boîtiers photo seront plus adaptés).

 

 

Mais comment faire quand on débute ou que l’on n’a pas encore toute expérimenté ? Comment savoir le matériel qui nous conviendra le mieux ? 

 

Ok, une fois équipé, on pourrait se dire qu’il suffit de sortir et de prendre quelques photos, non ? Eh bien, pas tout à fait. Prendre de belles photos, c’est comme apprendre une nouvelle langue : ça demande de la pratique, et plus vous vous exercez, plus vous devenez à l’aise avec votre appareil. Mais comment s’exercer efficacement ?

 

2. Pratiquer pour connaitre ses besoins

 

Il y a une différence entre posséder un appareil et vraiment savoir l’utiliser. Pour bien comprendre vos besoins, rien de tel que la pratique. Expérimenter différents styles de photographie vous aidera à découvrir ce qui vous passionne le plus. Vous n’êtes pas obligé de vous spécialiser tout de suite, au contraire, testez différentes approches : c’est ainsi que vous trouverez la pratique qui vous convient.

 

De manière simple : si vous débutez, ou que vous n’avez pas une expérience très complète, il vous sera difficile de savoir quel pratique est votre : dans ce cas il vous faudra vous essayer à différentes pratiques photo. 

 

Vous n’aurez qu’à pratiquer en solo, rejoindre une association ou un collectif, rejoindre le club photo de votre entreprise ou prendre des cours avec un professionnel : peu importe mais il vous faudra pratiquer, et de manière la plus large possible.

 

Pratiquer la photographie : seul ou en groupe ? Les deux sont complémentaires !

 

La photo, c’est un peu comme un sport d’équipe… mais aussi un sport individuel ! En pratiquant en solo, vous avez le temps de vraiment expérimenter, de faire des erreurs (et de les corriger) sans pression. C’est votre moment pour tester de nouvelles techniques, explorer des angles inédits, bref, créer sans contraintes.

 

Et puis, il y a le côté social. Travailler en groupe, c’est génial pour échanger, apprendre des autres et même se motiver. Au sein d’un collectif ou en association, comme avec Lyon Sortie Photo, vous profitez de l’expérience des autres photographes et d’une ambiance conviviale. L’idée, c’est de trouver un équilibre entre ces deux approches pour développer votre propre style tout en apprenant des autres.

 

Pour progresser en photographie, la pratique est essentielle, et il existe de nombreux endroits où vous pouvez le faire. Travailler en groupe peut être très enrichissant, mais il est aussi important de pratiquer seul pour développer son propre style. Voici quelques idées pour s’exercer et tirer parti des deux approches :

 

  • Les clubs photo en entreprise
    Si votre entreprise propose un club photo, c’est un excellent moyen d’apprendre et d’échanger avec des collègues passionnés. En général, ces clubs organisent des sorties et des séances thématiques, ce qui permet de pratiquer dans un cadre convivial tout en bénéficiant de conseils.

 

  • Les associations et collectifs de passionnés
    Les associations photo et les collectifs, comme Lyon Sortie Photo (LSP), sont parfaits pour rencontrer d’autres photographes et s’inspirer. Ces groupes offrent souvent des initiations gratuites ou des stages encadrés par des bénévoles ou des professionnels. En groupe, on apprend des autres, on compare ses techniques, et on reçoit des conseils qui peuvent faire la différence.

 

Groupe de photographes en pleine sortie pose longue à Lyon, au bord de la Saône, avec une ambiance nocturne.

Photographe amateurs lors d’une sortie photo pose longue à Lyon avec le collectif Lyon sortie photo.

 

  • La pratique en solo
    Travailler seul, c’est aussi fondamental. C’est dans ces moments-là qu’on peut se concentrer pleinement, explorer son style et tester ses idées sans se sentir observé. Pratiquer seul permet de vraiment s’approprier l’appareil et de s’exercer sans pression.

 

  • S’inspirer du travail des autres 
    Après dix ans de photo, j’ai finalement trouvé ma propre direction artistique (vous me direz : c’est tard non ?), en prenant le temps d’observer avec sincérité le travail des autres.

 

C’est crucial de trouver des photographes qui nous inspirent et d’analyser leur travail pour comprendre leur approche de la retouche, de la composition, et bien plus encore.

 

Mais attention, il ne s’agit pas de se comparer ou de se juger trop sévèrement ! Inutile de se décourager parce qu’un autre photographe semble avoir atteint un niveau bien supérieur. L’important, c’est de savoir si vous voulez vraiment progresser activement dans cette voie, ou simplement vous améliorer à votre rythme, sans pression. Il y aura toujours meilleur que vous, et pour reprendre la phrase récente d’Inoxtag en gravissant l’Everest : Petit pas par petit pas !

 

Illustration BD d'un photographe âgé, barbu et solitaire, prenant une photo avec un groupe de jeunes en arrière-plan.
Une des images cliché de la société fut un temps, le photographe est un vieux ronchon solitaire qui ne parle à personne et qui râle dès qu’on passe devant son appareil : et hélas, ca part toujours d’une base de vérité : on en connaît tous un comme ça, hélas !

Beaucoup de gens voient encore la photographie comme une activité solitaire, influencés par l’image du photographe barbu et ronchon qui peste parce qu’on est passé devant lui pendant un shoot (on les connaît bien ceux-là, hein !). Mais la réalité est plus riche : la photo peut être aussi bien collective que personnelle. L’important est de trouver un équilibre entre ces deux approches pour progresser et s’épanouir dans cet art.

 

Prendre des cours avec un professionnel : Ne pas tomber pas dans le piège des formations superficielles

Faire appel à un photographe professionnel pour suivre des cours est souvent une bonne idée, mais il faut être vigilant. Pour ma part, j’ai mis beaucoup de temps avant de me lancer dans l’enseignement. Mon but était clair : je ne voulais pas que mes formations aient l’air bâclées ou sans valeur.

 

En discutant avec des membres de notre collectif, j’entends souvent la même chose : certains participants ont appris plus lors d’une initiation du collectif que lors de stages ailleurs avec des professionnels agréés. Beaucoup en ressortent déçus, et il y a plusieurs raisons à cela :

 

  1. Un excès d’informations complexes sans explication claire
    Certains formateurs inondent leurs élèves d’informations techniques et de concepts complexes sans vraiment les vulgariser. Résultat, les débutants se sentent perdus, et l’essentiel du message est noyé dans des détails inutiles. Une bonne formation devrait expliquer les bases de manière accessible avant de plonger dans des aspects plus techniques.

    Illustration BD d'un photographe débutant submergé par un manuel d'appareil photo de 3000 pages.
    Pas besoin de lire tout le manuel de votre appareil photo, la plupart du temps vous ne savez pas quoi chercher, donc vous vous perdrez à coup sûr, et si vous trouvez ce que vous cherchez, c’est parfois loin d’être clair en terme de pratique photo !

     

  2. L’importance de la pratique est sous-estimée
    Un autre problème, c’est que les formateurs n’insistent pas suffisamment sur l’importance de la pratique. Prendre un cours sans pratiquer régulièrement par la suite, c’est comme apprendre une langue sans jamais la parler. Pour progresser en photographie, il est crucial de s’exercer et de pratiquer, tout simplement !Si les élèves ne mettent pas en pratique ce qu’ils ont appris, ils perdront très vite les notions acquises.C’est d’ailleurs le principe même de Lyon Sortie photo qui ne dispense pas de cours, mais seulement des occasion de pratiquer avec des passionnés.

     

  3. Le suivi après le cours : indispensable mais souvent négligé
    Pour qu’un cours soit réellement bénéfique, il faut aussi un suivi. Personnellement, je propose une séance de rappel dans le mois qui suit la formation, en présentiel, sans frais supplémentaires (c’est mon petit secret !). Cela permet aux élèves de revenir avec leurs questions et d’éclaircir les points qui n’étaient pas clairs. Cette approche les aide à solidifier leurs acquis et à ne pas se sentir abandonnés une fois le stage terminé.

 

Illustration BD montrant un instructeur de photographie et ses élèves pendant une session de rappel post-formation, soulignant l'importance du suivi après un cours pour consolider les acquis.
Le suivi après le cours de photographie permet aux élèves de poser des questions et de renforcer leurs compétences.

 

Les différents types de photographies à tester

Voici quelques différents types de photographie de manière exhaustive que vous pourrez essayer :

  • La photographie de portrait
  • Photographie de macro / proxi
  • Photo d’architecture
  • Street photographie
  • Photo d’art
  • Light painting
  • Astrophotographie
  • Photographie de sport
  • Photographie de reporter
  • Photographie de voyage
  • Photographie animalière
  • Photo sous marine
  • Photographie abstraite
  • Packshot
  • Photographie immobilière
  • Photo de mariage
  • Photo de concert

À vous de pratiquer et de découvrir quel type de photographie et quelle approche vous parle le plus car comme ont dit « c’est en forgeant que l’on devient forgeron » !

 

J’ai identifié mes centres d’intérêt et mes pratique, et maintenant je fais quoi ?

Une fois que vous avez pratiqué un peu ou trouver la bonne direction, vous allez pouvoir découvrir les types de photo qui vous plaise le plus (à l’instant T du moins, chaque photographe va connaître souvent différentes périodes, ça peut varier au fil du temps et tant mieux !)

De mon côté j’ai commencé par la photo de Lyon, puis je me suis diversifié et aujourd’hui je gère du portrait, de l’événementiel, du reportage.

 

Des sites pour connaître les boîtiers : 

Un site très utile comme versus, par exemple, vous permettra d’identifier facilement les fonctionnalité de tel ou tel boîtiers photo, et donc de voir si le boîtier en question correspond à votre utilisation.

 

Le site de versus compare tous les boîtiers du marchés.
Le site de versus compare tous les boîtiers du marchés.

C’est un site très utile  qui compare les boîtiers sous tous les angles, en terme de fonctionnalité et bien sûr de prix.

 

 

Conseils : la liste du matériel acheter en fonction du type de photo que vous ferez

Voici donc quelques conseils de matériel en fonction des différents types de pratiques photo.

 

1. Photographie de portrait

  • Boîtier : Full-frame recommandé pour une faible profondeur de champ et une belle qualité d’image.
  • Objectif : 50mm f/1.8 pour un budget modéré ou 85mm f/1.4 pour un effet bokeh plus prononcé. Les objectifs à focale fixe sont privilégiés pour la netteté et la gestion de la profondeur de champ.

2. Photographie de macro / proxi

  • Boîtier : Tous types, mais idéalement avec un capteur de haute résolution pour capturer les détails.
  • Objectif : Objectif macro dédié, comme un 100mm f/2.8 macro, qui permet une mise au point très proche et une grande netteté.

3. Photo d’architecture

  • Boîtier : Capteur full-frame pour minimiser la distorsion et capturer un maximum de détails.
  • Objectif : Grand-angle (16-35mm) ou objectif à décentrement pour corriger les perspectives et éviter la déformation des lignes verticales.

4. Street photographie

  • Boîtier : Compact, léger et discret, comme un appareil hybride ou un compact avec un capteur APS-C.
  • Objectif : 35mm f/2 ou 50mm f/1.8 pour capturer l’essence de la rue sans être intrusif.

5. Photo d’art

  • Boîtier : Plein format ou moyen format pour une meilleure dynamique des couleurs et une qualité d’image supérieure.
  • Objectif : Objectif prime (50mm ou 85mm) pour la netteté, avec un grand contrôle de l’ouverture pour jouer avec la profondeur de champ.

6. Light painting

  • Boîtier : Tous types, mais idéalement un boîtier avec une bonne gestion des hautes sensibilités ISO pour les expositions longues.
  • Objectif : Grand-angle lumineux (24mm f/1.4) pour capturer plus de scène dans une faible luminosité. Trépied indispensable pour les expositions longues.

7. Astrophotographie

  • Boîtier : Plein format ou APS-C avec excellente gestion du bruit en haute sensibilité ISO.
  • Objectif : Grand-angle très lumineux (14mm f/2.8 ou 24mm f/1.4) pour capturer le ciel nocturne avec un maximum de lumière. Trépied et télécommande recommandés.

8. Photographie de sport

  • Boîtier : Boîtier avec un autofocus rapide et rafale élevée (au moins 10 i/s), comme les hybrides sportifs ou les reflex haut de gamme.
  • Objectif : Téléobjectif rapide (70-200mm f/2.8) pour capturer des sujets en mouvement avec un bon flou d’arrière-plan.

9. Photographie de reporter

  • Boîtier : Résistant, léger et avec une bonne autonomie, comme un hybride APS-C ou un reflex.
  • Objectif : Zoom standard polyvalent (24-70mm f/2.8) pour la flexibilité et le changement rapide de focale selon les situations.

10. Photographie de voyage

  • Boîtier : Compact et léger, idéalement un hybride avec capteur APS-C pour la polyvalence.
  • Objectif : Zoom polyvalent (18-135mm ou 24-105mm) pour couvrir la plupart des besoins sans alourdir le sac.

11. Photographie animalière

  • Boîtier : Boîtier avec un autofocus rapide et rafale élevée pour capturer les animaux en mouvement.
  • Objectif : Téléobjectif long (200-500mm) pour capturer les animaux à distance sans les déranger. Les focales de 400mm et plus sont souvent privilégiées.

12. Photo sous-marine

  • Boîtier : Boîtier avec un boîtier de plongée étanche (attention, c’est cher, généralement vous acheter d’bord le boitier étanche et ensuite en fonction de ce que vous avez trouvé, vous acheter le boitier compatible !), souvent hybride pour sa compacité.
  • Objectif : Grand-angle pour capturer l’environnement sous-marin ou objectif macro pour les petits détails.

13. Photographie abstraite

  • Boîtier : Tous types, selon le style recherché.
  • Objectif : Objectif macro ou ultra-grand-angle pour des compositions créatives et déstructurées.

14. Packshot (photographie de produits)

  • Boîtier : Haute résolution pour capturer les détails du produit.
  • Objectif : Objectif macro ou 50mm f/2.8 pour les petits produits, avec une lumière diffuse (boîte à lumière ou studio).

15. Photographie immobilière

  • Boîtier : Plein format pour capturer l’espace avec un minimum de distorsion.
  • Objectif : Grand-angle (16-35mm) ou ultra-grand-angle pour les petits espaces intérieurs.

16. Photo de mariage

  • Boîtier : Boîtier avec excellente performance en basse lumière et autonomie, souvent un plein format hybride ou reflex.
  • Objectif : 24-70mm f/2.8 pour la polyvalence, 85mm f/1.4 pour des portraits romantiques, et un 70-200mm f/2.8 pour les photos à distance.

17. Photo de concert

  • Boîtier : Plein format avec une bonne montée en ISO pour capturer dans des conditions de faible lumière.
  • Objectif : Téléobjectif lumineux (70-200mm f/2.8) pour capturer des plans rapprochés sans perdre en luminosité.

 

Faut-il Acheter du matériel neuf ou d’occasion quand on débute ou que l’on est intermédiaire  ? 

 

Allez, on va se donner quelques astuces pour éviter les erreurs qui, bien souvent, plombent l’apprentissage des débutants.

 

Petit récap’ des erreurs à éviter

 

  • Mitrailler en rafale sans réfléchir : On peut se retrouver avec des centaines d’images à trier et manquer l’occasion d’apprendre à capturer l’instant parfait.
  • Monter en ISO à tout-va : Cela dégrade la qualité d’image. Préférez les ISO bas et ajustez votre exposition avec d’autres réglages.
  • Se reposer sur le mode automatique : Apprenez le manuel ! C’est en jonglant avec la vitesse, l’ouverture et les ISO que vous maîtriserez vraiment votre appareil.
  • Trop investir dès le début : Ne vous ruinez pas, concentrez-vous sur les bases et progressez à votre rythme. C’est l’expérience, pas le matériel, qui fait de vous un meilleur photographe.

 

Première chose : évitez de trop investir au départ. C’est tentant de se laisser séduire par des appareils sophistiqués, mais souvenez-vous que l’important, c’est d’apprendre à maîtriser les bases avant tout. Investissez dans des accessoires de base, comme un bon objectif, un trépied ou un filtre ND, et gardez le reste pour plus tard. Ensuite, n’hésitez pas à rejoindre des clubs photo ou des groupes, surtout au début : rien de tel pour échanger et progresser plus vite !

 

Il est possible que je me mette à dos quelques puristes de l’économie qui ne jurent que par le matériel neuf, mais le marché de l’occasion offre une excellente porte d’entrée pour apprivoiser son équipement sans exploser son budget.

 

Illustration BD d'un photographe débutant comparant une caméra neuve et une caméra d'occasion.
.Acheter d’occasion ne signifie pas forcément acheter du matériel abîmé. Bien souvent, les photographes revendent des appareils récents en parfait état, car ils en prennent soin. Par exemple, sur des plateformes comme Le Bon Coin, vous pouvez acheter en toute sécurité grâce à l’option de protection d’achat et même des paiements en plusieurs fois.

Un avantage économique et écologique

Un autre avantage de l’occasion ? En choisissant du matériel d’occasion, on réduit son empreinte écologique en évitant la production d’un nouvel appareil.

Bien sûr, il y aura toujours des gens pour acheter du neuf, mais pour les débutants ou même les passionnés, investir dans du matériel d’occasion est souvent une option plus judicieuse. Cela permet de s’assurer d’abord que le boîtier et la pratique plaisent vraiment, tout en économisant.

 

Illustration BD d'un photographe débutant tenant une caméra d'occasion, entouré de symboles d'économie et d'icônes écologiques.
Évitez d’acheter un appareil à plus de 1000€ pour débuter. Commencez plutôt avec des modèles accessibles, comme ceux de la gamme Canon EOS 800D ou Nikon D3500, qui vous permettront d’apprendre sans vous ruiner. C’est comme pour une première voiture : un modèle de luxe n’est jamais le meilleur choix pour commencer.

 

C’est un peu comme le dernier iPhone : il est tentant de suivre les nouveautés, mais maîtriser les bases avec un bon appareil d’occasion peut offrir des résultats tout aussi impressionnants, voire meilleurs, si la technique est là. Moi-même, je n’ai adopté le plein format et l’hybride que récemment, après des années d’apprentissage sur du matériel plus basique !

 

Le boîtier : commencer simple 

En photo, il n’est pas nécessaire d’investir immédiatement dans un boîtier onéreux, sauf pour quelques domaines spécifiques comme la photographie en basse lumière.

 

C’est le cas par exemple des photos de spectacles ou de concerts, où la lumière est faible et les sujets en mouvement rapide.

 

Ici, un bon appareil sera capable de monter en ISO sans trop de bruit numérique et un objectif lumineux sont des atouts, mais pour la plupart des autres genres photographiques, l’apprentissage reste l’investissement le plus précieux.

 

Liste de boîtiers abordables pour débutants (côte occasion)

  1. Nikon D3100 – Vendu autour de 150-200 € avec l’objectif 18-55mm.
    • Excellent pour l’apprentissage de la photographie de base, avec une bonne qualité d’image et une prise en main facile.
  2. Canon EOS 600D – Environ 180-250 € avec l’objectif 18-55mm.
    • Très proche du 700D, avec une bonne qualité d’image, idéal pour le portrait et le paysage.
  3. Nikon D3200 – Disponible entre 200-250 € avec un objectif de kit.
    • Capteur de 24 MP, bon pour les débutants souhaitant un peu plus de détails dans leurs images.
  4. Canon EOS 1200D – Environ 150-200 € avec l’objectif 18-55mm.
    • Simple et efficace, idéal pour ceux qui débutent sans avoir besoin de fonctionnalités avancées.
  5. Sony Alpha 5000 – Entre 250-300 € avec un objectif 16-50mm.
    • Petit et léger, idéal pour les voyages et la photographie de rue, avec un capteur APS-C.
  6. Pentax K-50 (attention la marque ne produit plus de boitier grand public aujourd’hui) – Environ 200-250 € avec un objectif 18-55mm.
    • Robuste et résistant aux intempéries, excellent choix pour la photographie en extérieur.
  7. Olympus OM-D E-M10 (version I) – Environ 200-300 € avec un objectif de kit.
    • Appareil hybride léger et compact, idéal pour ceux qui veulent un appareil facile à transporter.
  8. Canon EOS 1100D ou 1200D (Mon premier boitier!)– Entre 120-180 € avec un objectif 18-55mm.
    • Un des modèles les plus simples de Canon, parfait pour un apprentissage basique.
  9. Nikon D5100 – Autour de 200-250 € avec un objectif de kit.
    • Bon pour la vidéo avec un écran orientable, ainsi que pour les photos de voyage et de famille.
  10. Panasonic Lumix GX80 (Gamme micro 4:3)– Disponible entre 450-550 € avec un objectif 12-32mm.
    • Compact et performant en vidéo, il est idéal pour les débutants qui s’intéressent aussi à la vidéo.

 

L’occasion : Acheter Moins cher et donc plus de matériel représente un gain en polyvalence 

Que vous ayez un budget de 2000€ ou de 400€, mieux vaut mettre plus de budget sur la partie objectif.

 

Un autre avantage non négligeable est bien sûr le prix. Avec l’essor des appareils hybrides, les objectifs de ces nouvelles gammes sont devenus particulièrement onéreux. Pourtant, si vous vous vous tournez vers le marché de l’occasion qui florit d’ancien propriétaire de reflex,, vous pourrez trouver les anciennes gammes d’objectifs reflex à des prix bien plus accessibles et tout aussi performants pour débuter.

 

Il existe même des bagues d’adaptation pour utiliser ces objectifs sur des boîtiers hybrides, ce qui élargit encore vos possibilités sans alourdir le budget. Cette solution permet d’accéder à un large choix d’objectifs, souvent de qualité, et de vous équiper sans devoir investir des sommes importantes.

L’erreur à ne pas faire : Le choix du plaisir « budget » au détriment de l’apprentissage

Par expérience, les seules domaines photographique qui nécessite un matériel onéreux pour obtenir de beaux rendus est : la photographie en basse lumière qui demande de la rapidité (obturation rapide : ex photo de spectacle et concerts).

 

J’ai vu des centaines d’élèves s’équiper avec des appareils photo dernier cri à un niveau débutant (à mon plus grand désarroi), mais ceux qui s’en sortent le mieux sont souvent ceux qui ont débuté avec un appareil simple, comme le Canon 700D.

 

Cet appareil n’a peut-être pas les dernières fonctionnalités, mais il a un atout de taille : il pousse l’utilisateur à apprendre les bases. Les erreurs de débutant sont normales, et ce sont elles qui nous permettent de progresser.

 

Que se passe t’il si j’achète un boîtier trop cher ?

Beaucoup de débutants pensent qu’un appareil haut de gamme rendra instantanément leurs photos meilleures, mais il y a un piège : le matériel de pointe peut parfois empêcher d’apprendre les bases essentielles de la photographie. Voici pourquoi un boîtier très performant peut parfois freiner la progression.

 

 

1. Rafale et déclenchement excessif : déclencher sans réfléchir

Avec une rafale à 30 images par seconde, on peut avoir tendance à “mitrailler” sans réfléchir. Résultat : on se retrouve avec des centaines de photos à trier, sans vraiment avoir appris à capturer le moment parfait. Les anciens photographes en argentique avaient une approche bien différente : chaque déclenchement était réfléchi, car chaque photo comptait. Cette discipline enseignait à anticiper, à observer, et à déclencher au bon moment.

 

Illustration BD d'un photographe numérique submergé par des piles de photos, illustrant l'excès de déclenchement en rafale.
Illustration humoristique montrant un photographe accablé par une montagne de photos à trier. Le but étant de “savoir quand déclencher”, pour bien progresser !

 

2. Monter en ISO sans modération : sacrifier la qualité d’image

Un appareil haut de gamme permet de monter en ISO très facilement, mais ce n’est pas toujours souhaitable. En photographie, il est souvent préférable de rester à des ISO plus bas pour préserver la qualité d’image, surtout si on envisage d’imprimer les photos. Monter en ISO change la lumière, la texture et les détails de l’image, ce qui peut dénaturer le résultat final. Apprendre à gérer la lumière avec les paramètres de base est une étape clé pour un photographe débutant.

 

 

 

3. La facilité des modes automatiques : négliger la maîtrise du manuel

Un boîtier haut de gamme propose des modes automatiques très performants, mais cette facilité peut amener le photographe débutant à se reposer dessus, au lieu d’apprendre le mode manuel. Or, c’est en utilisant le manuel que l’on apprend vraiment la sensibilité de chaque réglage, de la vitesse d’obturation à l’ouverture. Oui, on rate des photos au début, mais cette pratique développe la rapidité et la précision nécessaires pour gérer la lumière et capturer l’image souhaitée.

 

En conclusion, un boîtier très cher peut offrir de nombreux avantages techniques, mais il est important de rester concentré sur l’apprentissage.

 

N’oubliez pas que les limites techniques d’un boîtier plus simple vous obligent à réfléchir, à observer et à progresser, tout en vous offrant les bases solides nécessaires pour exploiter pleinement un appareil plus performant lorsque vous serez prêt.

 

En somme, commencez avec un matériel modeste et apprenez à en exploiter chaque fonction. Les connaissances acquises vous seront bien plus utiles que de posséder un équipement de pointe sans en maîtriser les bases.

 

•Quels accessoires sont essentiels pour débuter ?

Appareil, objectif, Un trépied, une sangle confortable, et quelques filtres (polarisants pour les reflets, ND pour la lumière vive) sont souvent un bon départ pour plus de flexibilité.

•Mon tip perso : Investissez d’abord dans un bon objectif avant d’acheter trop d’accessoires. Un bon objectif fait toute la différence.

 

 

5. Post-traitement : La retouche est elle obligatoire ?

• La retouche photo est elle obligatoire ?

 

Réponse : Non. Le développement des photos issuent des fichiers brut oui.

Je m’explique, en photographie numérique comme en argentique notre photo est enregistré dans un fichier ou un film. Ce film, ou ce fichier : pour être exploité en pleine capacité et adapter la lecture de l’image, doit être « développé ».

 

Dans le cas contraire je comparerait ça à réaliser un très bon plat mais en oublier 1 ingrédient principal : au mieux votre plat sera bon, mais largement en dessous de son plein potentiel.

 

Attention cependant : il vaut parfois mieux une photo JPEG bien exposé et qui raconte une histoire, qu’une photo brute retouchée correctement mais absolument vide de toute représentativité ou émotions tangible.

En photo numérique c’est pareil; vous prenez les photos en format RAW (format brut) et vous aurez la possibilité de rattraper et insister sur des éléments de votre photo.

 

Les différents types de modification de photo

  • Le développement de la photo en global

Cette première étape consiste à travailler sur l’ensemble de l’image, pour ajuster les paramètres de base comme la luminosité, le contraste, les couleurs, et la netteté. C’est ici que vous corrigez l’exposition, ajustez les tons, et effectuez des corrections générales pour donner un meilleur équilibre à l’image.

 

Ces modifications affectent toute la photo et permettent d’obtenir un rendu plus harmonieux avant d’entrer dans des détails plus spécifiques.

 

Exemple : Modifier l’exposition pour éclaircir ou assombrir l’ensemble de la photo, ajuster le contraste pour faire ressortir les éléments, et régler la balance des blancs pour corriger la teinte générale de l’image.

 

  • Le développement localisé

Le développement localisé est une approche plus précise qui vous permet d’apporter des modifications à certaines zones spécifiques de l’image sans affecter le reste. Par exemple, vous pouvez éclaircir un visage dans un portrait tout en laissant le fond inchangé, ou bien accentuer les détails dans une partie de la photo. Cette technique vous offre un meilleur contrôle pour guider l’œil du spectateur vers les éléments importants de la composition.

 

Exemple : Utiliser des pinceaux ou des filtres radiaux pour ajuster la luminosité d’une partie de l’image ou ajouter de la clarté sur des zones particulières, comme le ciel dans un paysage.

 

  • La retouche photo localisé (Lightroom ou Photoshop)

La retouche photo localisée va encore plus loin en vous permettant de corriger de petits détails et imperfections dans des zones très spécifiques de l’image. C’est ici que vous pouvez éliminer des éléments indésirables (comme des taches de poussière, des imperfections sur la peau ou des objets gênants en arrière-plan) sans affecter l’ensemble de la photo.

 

Cette étape est souvent plus minutieuse et demande un travail précis pour améliorer le rendu final de l’image.

 

Exemple : Enlever des taches sur un visage, effacer un élément intrusif dans le décor, ou atténuer les reflets indésirables sur une surface.

 

  • La retouche photo poussée (via Photoshop)

La retouche photo poussée est une étape avancée qui va au-delà des ajustements de base et du développement localisé. Elle s’effectue souvent dans des logiciels de retouche comme Adobe Photoshop, qui offrent un large éventail d’outils pour des modifications complexes et créatives.

 

Ici, vous pouvez complètement transformer une image, ajouter des éléments graphiques, manipuler les formes, ou créer des effets visuels qui ne sont pas possibles dans des logiciels de retouche plus simples comme Lightroom.

 

Cette étape est particulièrement utilisée dans les projets professionnels (publicité, mode, etc.), où le niveau de détail et de précision doit être maximal.

 

•Exemples :

•Utiliser des calques et des masques pour combiner plusieurs images ou ajouter des éléments.

Manipuler des objets en modifiant leurs proportions ou leur position dans la scène.

•Créer des effets spéciaux, comme un fond flou ou un ciel étoilé artificiel, ou encore retoucher la texture de la peau pour un rendu très lisse et précis.

La retouche poussée permet de donner vie à des idées créatives en exploitant toutes les possibilités de l’image, mais elle demande de la patience et une maîtrise technique pour obtenir des résultats réalistes et cohérents.

Ces quatres étapes permettent de transformer une photo en affinant progressivement les détails et en orientant le regard là où vous souhaitez qu’il se pose.

 

Table des matières
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