Débuter en photographie

Il suffit de moins d’une semaine pour acquérir ces bases. On continue ensuite d’apprendre tous les jours...

Bien débuter en photographie avec Lyon sortie photo

  • Le groupe Lyon Sortie Photo a rédigé ce petit guide afin de vous aider à progresser dans votre démarche photographique. Les fondamentaux que tout un chacun se doit de maîtriser y sont abordés de manière simple. Certains photographes intransigeants seront peut-être pris de convulsions en constatant les approximations que nous avons parfois pu faire. Qu’importe, ce guide ne leur est pas destiné ! Soyez en revanche assurés que nous l’avons rédigé avec suffisamment de recul pour savoir ce qui est vraiment important et ce qui peut encore attendre. Au fil du temps, la bibliothèque LSP s’enrichira de points techniques qui apporteront un éclairage précis sur un thème en préparation ou en conclusion d’une sortie à laquelle vous aurez pu participer.

Nous apprenons au contact des autres

  • Ne l’oublions pas, c’est au contact d’autres photographes qu’on apprend le plus. Mais encore faut-il avoir un langage commun.  Il suffit de moins d’une semaine pour acquérir ces bases. On continue ensuite d’apprendre tous les jours… mais aussi par une pratique seule, qui toutefois est complémentaire au fait de participer à des ateliers ou des sorties

Avertissement, vous voilà prévenu

  • La lecture de ce guide va se révéler terriblement ennuyeuse et inutile… si vous n’avez pas votre appareil photo à côté de vous. Chaque fois que nous parlerons d’une fonction ou d’un bouton,repérez-les sur votre matériel. Chaque fois que nous vous proposerons un petit exercice, faites-le et tirez-en les conséquences. A ce prix, vous maitriserez en quelques jours tout ce qu’il faut savoir pour vous adapter à la multitude des situations qu’un photographe peut être amené à gérer.

Non, la technique n’est pas inutile

  • Les appareils photos modernes permettent de prendre de bonnes photos sans que nous ayons à
    nous préoccuper de savoir comment ils fonctionnent. Le mode « tout automatique » et ses
    déclinaisons en « modes scènes » sont faits pour cela. Il ne reste qu’à cadrer et appuyer sur le bouton. Comprenez bien toutefois que dans ces conditions, vous ne pourrez jamais obtenir qu’une photo standard. Ce constat n’a rien de péjoratif. Il peut très bien suffire à beaucoup de photographes occasionnels. Mais vous ?
    L’appareil prend des photos, tandis que le créateur d’émotions que vous voulez devenir faitses photos. Pour y parvenir, vous devez prendre la main sur les réglages qui feront que la photo sera vraiment la vôtre. Il est alors impératif de maitriser les bases techniques de votre passion. Faire au moins aussi bien que la machine… vous allez rapidement constater que ce n’est pas bien difficile.

 Plusieurs façons de faire une photo

  • ✓ En la composant, c’est-à-dire en choisissant votre cadrage. Il existe des règles simples sur lesquelles s’appuyer, le grand plaisir du photographe étant bien évidemment de les transgresser dès lors qu’il les maitrise.
    ✓ En la contrôlant : ce n’est en effet pas à l’automatisme de décider si le mouvement du sujet doit être figé ou au contraire générateur de flou, si l’arrière-plan doit être totalement fondu ou parfaitement net, si les teintes de l’image seront chaudes ou froides, son ambiance sombre ou claire, etc… Tout cela passe par les réglages de l’appareil.
    ✓ En la développant. Rassurez-vous, nous parlons bien ici de photo numérique, pas de pellicule argentique ! Le débat est clos de vouloir croire qu’un appareil photo est capable de sortir « brut de capteur » l’optimum de ce qu’on peut obtenir en utilisant un logiciel de post traitement, même simpliste. Reprendre les niveaux, ajuster le contraste, parfaire la colorimétrie sont des opérations de développement très souvent incontournables.

Ne jetons pas les automatismes aux orties 

  • L’automatisme peut parfois se tromper : il lui arrive d’avoir des difficultés à exposer correctement une photo de paysage enneigé, de concert, etc. Ce n’est pas une raison suffisante pour vous jeter frénétiquement sur le mode manuel de votre appareil. Si on peut y voir un outil pédagogique très utile pour bien comprendre les mécanismes de l’exposition, sachez qu’il est principalement destiné à traiter des situations spécifiques, susceptibles de mettre à genoux les puissants algorithmes embarqués dans nos boitiers. Votre objectif est donc de savoir identifier ces conditions délicates, sans pour autant faire l’impasse sur cinquante années d’amélioration continue. Dites oui à l’automatisme, mais connaissez-en les limites afin d’anticiper et de corriger ses éventuelles erreurs.

Les différents modes automatiques

  • Le mode tout automatique s’accompagne de plusieurs autres modes qui, en dépit des apparences, sont tout aussi automatiques que le premier. Sans doute aurez-vous besoin de votre manuel utilisateur pour les reconnaitre et passer de l’un à l’autre mais, rassurez-vous, c’est excessivement simple. Une molette permet généralement de les sélectionner. On parle également de couronne PASM, l’illustration ci-contre se passant d’explication… Ne perdons pas de temps sur le mode P (Programme)  car lorsqu’on connait les suivants, il faut bien reconnaitre qu’il ne sert pas à grand-chose. Pour l’instant, nous ignorerons dans la foulée le mode M (manuel). Le ménage étant fait, il n’en reste que deux à étudier : • Le mode A (pour Aperture/Ouverture en anglais) est également noté Av par certaines marques. Ce mode « priorité à l’ouverture » permet de choisir le diamètre du tunnel par lequel la lumière entre dans l’objectif. C’est le diaphragme.
    Le mode S (pour Speed/Vitesse) est parfois appelé Tv (Time value). La « priorité à la vitesse » est un mode qui permet d’imposer la vitesse à laquelle va s’ouvrir la porte par laquelle entre la lumière : l’obturateur.

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